L’histoire de µ (prononcez Mu)

C’est certainement en cours de chimie, dans les années 90, qu’elle choisit la signature µ. Mu, le micron, l’infiniment petit. Secrètement, elle souhaitait passer inaperçue, devenir probablement micro-scopique. Même si elle aime beaucoup les sciences et se révèle plutôt douée pour celle-ci, µ est plus fascinée par la couleur des précipités au fond des tubes à essais que par le calcul de la concentration d’ions négatifs. Elle résiste ainsi aux sirènes d’une carrière confortable et juteuse d’ingénieuse-chercheuse pour traquer les couleurs. Elle remonte ainsi jusqu’à l’ère magdalénienne, s’enfonce dans les grottes ornées et réalise que l’humanité, à la suite d’une erreur de manipulation plastique, a perdu le chemin. Elle a emprunté une voie qui l’éloigne progressivement des pigments essentiels. Il fallait perpétuer la couleur ! µ infiltre alors un gang publicitaire, distillant la couleur dans ses éléments de gestion de l’image de diverses entreprises. Et puis, un jour, face à un visuel en tons de gris, elle réalise qu’il faudra passer du côté obscur de la force, faire entrer exagérément la couleur dans le quotidien. C’est ainsi qu’elle lâche le bureau, prend le chemin de la liberté. La vie l’emmène vivre quelques années au Brésil, ce qui la conforte dans cette obsession de la couleur, l’existence humaine ne peut se construire en noir et blanc. De retour en France, elle connaît avec la planète entière un épisode de confinement. Entre espoir de voir la couleur et la vie (la vraie) reprendre entièrement leurs droits et la peur que la peur l’emporte définitivement sur la liberté, elle libère les corps dans de nouvelles créations miniatures. Besoin de respirer par la peau.

Consciente que les algorithmes ne contribueront pas forcément à promouvoir l’optimisme et la singularité, µ travaille encore à changer le monde en le rendant au moins plus coloré. Jusqu’à quand ?

A travers ses oeuvres, Muriel Monserisier tente, à sa façon, de sublimer le banal, ce qu’on ne remarque pas. Elle recherche la sophistication ultime avec des lignes pures et sobres . L’utilisation de couleurs saturées vient chatouiller l’œil et stimuler l’esprit. Dans un monde où l’industrie de la morosité nous propose des images en série et mornes, elle espère rassasier les gourmands de couleurs et d’œuvres uniques (jamais de reproduction). Ces tableaux se lisent comme des fables : entre humour et ironie, il y a toujours une histoire cachée.


 Brésil, tropiques et plage

µ (MM) a vécu 4 ans au Brésil, forcément il en reste des traces. Dans les thèmes qui reviennent comme une obsession,les couleurs assourdissantes, l'optimisme en général. La volonté de croire que nous pouvons changer le monde en le rendant plus beau et plus coloré, plutôt que de laisser la grisaille nous envahir.

 

 

Philosophie, tarifs, commandes...

Mon but est vraiment de créer du plaisir, partager, créer. Partager ma vision de la réalité à travers des œuvres, avec modestie. J'espère apporter un peu d'humour et de légèreté et de la couleur dans ce monde.

Mes œuvres sont à vendre dans une fourchette de prix allant de 20 € à 200 € pour les photos (selon format, qualité du papier, nombre d'exemplaires...), et de 20 € à 5000 € pour les toiles (mêmes critères : format, support, commande ou pas...). Pour acheter ou commander une œuvre, contactez-moi !

Je peux travailler sur commande (et avec plaisir, j'aime construire un projet dans un échange), il vous suffit de me donner le thème, le support choisi, votre budget ; j'étudie toute demande avec sérieux en essayant de trouver un moyen de réaliser l’œuvre de vos rêves avec vos contraintes.

 

Les possibilités n'ont pour limites que votre imagination (et votre budget, mais là encore j'ai des possibilités pour vous faciliter la vie !). Contactez-moi !

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